Journal en ligne des personnels syndiqués CNT du CG59 à l’attention des personnels du Conseil général du Nord et d’ailleurs
Appel intersyndical
Au Département du Nord, nos droits et notre service public sont menacés, c’est MAINTENANT qu’il faut AGIR !
jeudi 1er octobre 2015, par .
Les syndicats CFTC, CGT, CNT, FO et SUD appellent l’ensemble du personnel départemental à une première action forte contre le programme départemental d’austérité !
Mobilisons-nous et Rassemblons-nous tou (te) s le Jeudi 8 octobre 2015 à 10h30 sur le parvis de l’Hôtel du Département (51 rue Gustave Delory à Lille)
Faisons du bruit sous les fenêtres du patron ! Faisons-nous entendre !
Un préavis de grève a été déposé pour cette journée.
Des départs en bus sont prévus de Dunkerque (dép.9h - retour14h) et Maubeuge (dép.8h30 - retour 14H30) :
Inscrivez-vous dès maintenant avec vos collègues au 06 95 51 33 60 ( les bus seront maintenus en fonction du nombre d’inscrits)
« Vous le savez, l’exécutif départemental met en place méthodiquement et violemment une politique de réduction drastique des dépenses publiques. J.R. LECERF justifie ces mesures draconiennes par la nécessité absolue d’assainir les finances du Département que ses prédécesseurs auraient dilapidées. Il veut ainsi nous faire croire qu’il découvre la réalité de la situation qu’il décrit. Impossible et absurde, lui qui est assis sur les bancs de l’assemblée départemen- tale depuis 1988 et qui a voté, quand il était dans l’opposition, la quasi-totalité des budgets départementaux.
Certes, la situation du Département du Nord, comme celle de la majorité des collectivités de France est difficile. Ce sont la multiplication des politiques d’austérité et la baisse des dotations de l’Etat les principales causes. Mais pour- quoi alors, l’exécutif départemental ne s’attaque-t-il pas aux vrais responsables ? Au lieu de ça, notre employeur sort inlassablement le même refrain de manière à préparer les esprits, les conditionner au « changement », à l’amputation des moyens et des missions. Pas question pour nous de céder à sa rengaine culpabilisante !
Aujourd’hui, la « banqueroute départementale » et les menaces de mise sous tutelle par l’Etat sont ses alibis pour tenter de masquer une véritable politique de destruction du service public départemental. Il est d’ores et déjà question de faire payer la facture aux agents et la menace sur nos droits et nos conditions de travail est réelle ! »