Benchmarking [1] du fonctionnaire [2] territorial

Salariés rarement salués en interne par les exécutifs qui cultivent le dénigrement médiatique des fonctionnaires territoriaux, les agents des collectivités territoriales sont spécialement touchés par la crise et la régression sociale

• point d’indice gelé depuis 2010 et jusqu’en 2017
• perte constante de pouvoir d’achat (ex : en 2004 un travailleur social commençait sa carrière à 1,4 Smic contre 1,12 smic actuellement)
• salaire net mensuel médian 1636 euros contre 2236 à l’État et 2163 (salaire moyen) dans le secteur privé
• évolution du salaire net en euros constants en 2012 : - 0.5 %
• 9 % en catégorie A, 14 % en B, 77 % en C
• 60 % de la catégorie C est de niveau Bac et bac + dont 10 % bac + 5
• faibles évolutions de carrière - 80 % de la catégorie C, jamais promue, n’est augmentée qu’à l’ancienneté
• 12 % des fonctionnaires territoriaux travaillent la nuit (même occasionnellement)
• 30 % travaillent le dimanche (même occasionnellement)
• insécurité professionnelle : en cas de suppression de poste et après trois propositions, un territorial peut-être mis en disponibilité sans traitement.
• 24,9 % ont au moins 3 contraintes de rythme
• 36,6 % ont au moins 3 contraintes physiques intenses
• 84 % sont en contact avec le public dont 34.4 % qui vivent des situations de tension dans le rapport avec le public
• 38 % vivent au moins un comportement hostile
• primes, mutuelle et prestations sociales non garanties en cas de mutation externe
• la FPT est la moins propice à la mobilité en termes de changement de catégorie, de zone géographique, d’employeur ou de situation d’emploi
• montant moyen de la pension totale dans la FPT : 1275 euros en 2013
• 20 % du personnel de la fonction publique au Smic